Définition des concepts:
La définition de la « flexibilité du marché du travail » est attendue. Cette dernière peut être définie en creux, par exemple, par l’absence de contraintes juridiques ou de rigidités sur le marché du travail. Les enjeux peuvent également être définis mais cela ne pourra être exigé. Il peut s’agir par exemple de ce que l’on peut gagner et de ce que l’on peut perdre en mettant en recherchant une plus grande flexibilité.
Axe n°1: la flexibilité permet de réduire les rigidités du marché du travail et de réduire le niveau de chômage à long terme.
- Une baisse temporaire des salaires peut permettre de sauvegarder l’emploi en cas de difficultés conjoncturelles (Loi de sécurisation de l’emploi).
- Le renforcement de la flexibilité des salariés, par la formation professionnelle, renforce leur polyvalence et la compétitivité de leur entreprise.
- L’annualisation du temps de travail réduit le risque de chômage technique.
- Incitation à de nouvelles embauches par l’assouplissement de la législation protectrice de l’emploi (sur les emplois typiques), pour aider les entreprises à mieux s’adapter aux variations de la demande et éviter les faillites, sources de chômage à long terme.
- Une flexibilisation légère des emplois typiques permet de réduire les inégalités et la segmentation du marché du travail en réduisant le recours à des emplois précaires.
Axe n°2 : La flexibilité aggrave la précarité et le s inégalités sur le marché du travail.
- Réduction de la protection des salariés. Exemple : une limitation de l’intervention des juges en cas de licenciement accroit le risque d’un développement du chômage.
NB : Les mesures de flexibilisation doivent donc s’accompagner de dispositifs de compensation. C’est la raison pour laquelle la loi visant à introduire plus de flexibilité sur le marché du travail en France a été assortie d’un volet "sécurité". Exemple : La loi sur la sécurisation de l’emploi prévoit qu’un salarié conserve ses droits à la formation, à l’indemnisation du chômage.
- Aggravation du dualisme entre les emplois typiques et atypiques, source d’inégalités sociales importantes.
- La flexibilité a un coût. L’état doit accompagner les mesures de « flexisécurité » d’une meilleure indemnisation, de plus de formation,…
- Une trop grande flexibilité amène à une déqualification des salariés (ex : s’ils ne bénéficient pas de suffisamment de formation professionnelle) nuisible à la compétitivité des entreprises.
- Précarisation des salariés et de leurs conditions de travail : risque de baisse des salaires sans conservation du niveau d’emploi (en cas d’aggravation de la situation économique).
Ajouter un commentaire